La vie du projet #6

Fin du premier trimestre pour cette deuxième année du projet « Un territoire calculant en Bourgogne-Franche-Comté ». De nouvelles classes ont commencé à jouer, les chercheurs commencent à voir se dessiner les profils… Tour d’horizon de l’actualité du projet !

Dans les classes

Voir en plein écran

Cette année, ce sont 50 classes de 1er degré et 20 classes de 2nd degré qui participent au projet. La moitié des enseignants était déjà engagée l’année dernière et un certain nombre d’élèves va jouer pour la 2e année, ce qui permettra de suivre leur progression sur un temps long.

Les modalités de pratique de Mathador s’élargissent cette année : les classes participent au concours de janvier à mai, et une boîte de jeu Mathador Flash a été remise (ou le sera prochainement) à chaque enseignant.

Les jeux en ligne restent néanmoins la première activité Mathador des classes, qui ont commencé à jouer entre octobre et décembre. Un très beau premier trimestre, puisque plus de 172 000 opérations ont déjà été enregistrées.

On note déjà quelques afficionados : 5 élèves ont dépassé les 1 000 épreuves, ce qui représente plusieurs dizaines d’heures de jeu. Bravo à eux.

Quelques problèmes techniques ont été détectés et déjà résolus pour certaines écoles. Néanmoins, la qualité de la connexion internet nécessaire pour jouer reste un de nos axes de progrès cette année, afin que les classes motivées par le projet ne se heurtent pas à des messages d’erreur décourageants.

Pour les besoins de la recherche, la distribution des épreuves des jeux en ligne a été améliorée : les épreuves rencontrées par les élèves sont dorénavant envoyées par paquets identiques, afin qu’un maximum de joueurs soient confrontés aux mêmes calculs. L’ordre des calculs reste tout de même aléatoire, et les volumes suffisamment importants pour ne pas créer d’effet de répétition.

Les formations des enseignants

Une journée de formation de formateurs a eu lieu le 13 octobre, pour les quelques soixante conseillers pédagogiques, référents numériques, médiateurs Canopé, formateurs académiques et inspecteurs impliqués dans le projet. Sur le même modèle que l’année dernière, la matinée a été consacrée à deux conférences sur l’apprentissage du calcul mental : Denis Butlen et Pascale Masselot, du laboratoire de didactique André Revuz des universités Paris Diderot et de Cergy-Pontoise, ont parlé de l’aide aux élèves en difficulté et de la construction d’une progression selon le cycle et au cours d’une année scolaire. L’après-midi a été consacrée à l’organisation concrète des formations par département. Celles-ci ont débuté ces dernières semaines, et se poursuivront jusqu’en mars.

Du côté de la recherche

Le triptyque didactique-cognition-statistique continue à donner de très bons résultats. Deux temps forts d’échange au sein de l’équipe scientifique ont eu lieu ces dernières semaines :
– Le 1er décembre, une journée de présentation rassemblant enseignants-chercheurs, post-doctorants et doctorante, au cours de laquelle chaque chercheur a présenté sa méthodologie et ses avancées.
– Les 20 et 21 décembre, un séminaire de travail à Besançon entre les 3 chercheurs et l’équipe de Réseau Canopé pour faire un point sur la liaison entre leurs travaux théoriques et les développements informatiques à venir.  Au menu : relecture des indicateurs actuellement identifiés,  discussions sur ce qui composera concrètement les profils.

Le projet dans l’actualité

Un atelier a eu lieu mercredi 13 décembre à Auxerre dans le cadre de l’Université numérique de l’Yonne : Julien Fillon, Sébastien Reb et Benjamin Presles, enseignants impliqués dans le projet, ont présenté le jeu Mathador et son intégration en classe.

Georges Nivoix, le chef de projet, l’a présenté également le 13 décembre lors d’un atelier à Games for change, une journée d’étude consacrée au rapport entre éducation et jeux vidéo.

Autre événement à venir : les 10 et 11 janvier aura lieu à Paris un séminaire réunissant les équipes scientifiques des 22 projets eFRAN. L’occasion pour les chercheurs de présenter leurs travaux et d’échanger entre eux, et pour l’ensemble des porteurs de projet de mutualiser leurs expériences.

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