Catégorie : La pédagogie et le jeu
Le cerveau de Milo est incroyablement rapide, c’est un peu comme si l’inconscient avait emmagasiné beaucoup de connaissances automatisées et était capable de prendre en main le pilotage du cerveau à la place du conscient… Rencontre avec un supercalculateur !
Dans ce nouvel article de la série sur « Les paradoxes du calcul mental », intéressons-nous cette fois à l’usage des nouveaux outils numériques dans l’apprentissage du calcul mental !
Les neurosciences, version cognitives, ont fait une percée médiatique assez étonnante au cours des dernières années. Régulièrement à la une des grands hebdomadaires, de nombreux livres traitent de ce sujet. Que nous disent-elles ?
Pendant trop longtemps le calcul mental a été associé uniquement à la mémorisation et l’automatisme. Place désormais à un enseignement rénové et diversifié basé sur le collectif et la quête de sens !
Les nouveaux programmes 2016 du cycle 2 et du cycle 3 sont explicites et clairs, la place du calcul mental dans les apprentissages numériques est centrale.
Des études récentes, notamment celle du CEDRE , montre clairement que la proportion d’élèves en grande difficulté avec les nombres et les opérations est passée de 15% à 20% à la fin du collège en moins de 10 ans.
Les pratiques ludiques progressent dans les classes, notamment à l’école primaire. Le BO du 10/03/2011 est un des premiers documents officiels qui apporte une véritable caution au jeu comme outil pédagogique à part entière.
Pour rappel et en quelques mots, le calcul mental à l’envers, c’est le principe universel du « Compte est bon ». C’est-à-dire un nombre-cible que l’on cherche à fabriquer et des nombres sur lesquels on opère avec les quatre opérations de façon à atteindre cette cible.